• Compte-rendu de la soirée sur le thème du journalisme.

    Compte rendu soirée autour du journalisme avec Arnault Varanne et François Privat .

    Le journalisme pour qui ? pour quoi ? Pourquoi ? Comment ?

     

    La profession se paupérise, prêt de deux journalistes sur trois sont pigistes (payés à la prestation) ou CDD : salaire moyen 2800 Euros brut. En France, la presse écrite perd de l'argent, le salaire constant dans les autres médias a diminué de près d'un tiers en 15 ans.

     

    Après un bref panorama des organes de presse existants, locaux et nationaux, presse écrite, radio, tv et web, nos interlocuteurs se sont attachés à présenter leur profession. Nous avons ainsi découvert le rôle et les strictes  modalités d'attribution de la carte de presse : seul document justifiant le statut d'un journaliste ; le numéro de la carte est attribué à vie.

    Télécharger « charte SNJ.pdf »

     

    Ainsi, il existe une commission de la carte d'identité des journalistes professionnels chargée de valider le statut de chaque journaliste. Cette commission reconnaît aussi une quinzaine d'écoles de journalisme, seules habilitées à délivrer un diplôme validé par la profession : en clair il faut se méfier des écoles privées qui délivrent des diplômes ou des certificats sans aucune valeur (en revanche ces écoles sont très chères)

     

    Nos deux invités ont ensuite décrit leur activités tout en apportant des nuances selon le type de journalisme exercé. A retenir : la montée en puissance des sites d'infos véhiculés par internet.

    Cette (r)évolution (?) se joue actuellement sous nos yeux : tout se déroule très vite et l'on pressent

    que les modes d'information de demain passeront par le web.

    Les journalistes ne peuvent effectuer des prestations privés tarifées : animation de conventions, meeting politiques, publicités... Ils ne doivent recevoir aucun cadeau de la part de personnes rencontrées dans le cadre de leurs reportages.

     

    En France, la loi protège les sources des journalistes.

     

    Le public présent a pu échanger avec nos deux interlocuteurs et aborder différents thèmes. L'un a fait remarqué que les journaux francophones étaient souvent meilleurs que les journaux français : il a pu le constater notamment sur TV5 monde . Un autre a souligné les similitudes entre les 20H de TF1 et de France 2 : même sujets traités, dans le même ordre.

    François PRIVAT remarque que seul le Grand Journal de Canal + aborde l'actualité de manière différente : exemple de la libération de Kobane.

    Pierre Auroux a souligné, quant à lui, des problèmes de syntaxe (exemples à l'appui) et d'expression, fréquents dans les colonnes de la presse écrite. Pour la presse parlée, il ne l'a pas épargné en mettant en avant les mauvaise formulations des questions (est-ce que vous pouvez au lieu de pouvez-vous ?).

     

     

    La réussite du « 7 à Poitiers » a été expliquée par Arnault Varanne : 50 000 numéros sont distribués chaque semaine, dans 25 communes sur le bassin de population de Poitiers